La galerie d’exposition de la Grande Masse des Beaux-Arts au 10 bis rue de Seine à Paris

1933

L’article présenté ici se rapporte à la galerie d’exposition de la Grande Masse des Beaux-Arts inaugurée en 1933, galerie d’exposition qui n’aura, on le verra, qu’une courte existence (1 an).

Lors de l’assemblée générale annuelle de l’association de la Grande Masse des Beaux-Arts du 16 décembre 1932, le Président Grand Massier sortant, Paul MEIGE (18/06/1901 – 11/06/1973)1, annonce la future mise en place d’une galerie d’art à disposition des « camarades peintres et sculpteurs ».

Extrait du discours de Paul MEIGE lors de l’assemblée du 16 décembre 1932 / Source Bulletin de Grande Masse de janvier 1933.

L’accord dont parle Paul MEIGE consiste à partager la location d’un bâtiment au 10 bis, rue de Seine à PARIS (6ème) avec l’atelier libre d’architecture LECONTE2, atelier qui vient de se créer en décembre 1932, la Grande Masse utilisant la galerie du rez-de-chaussée.
Il est à observer que dans ce même article Paul MEIGE formule l’espoir que le bureau de la Grande Masse puisse y installer son siège, ce qui ne se concrétisera pas3.

Plan cadastral localisant la Galerie de la Grande Masse et l’atelier libre d’Architecture Leconte au 10 bis rue de Seine, localisant l’École des Beaux-Arts et son entrée au 14 rue Bonaparte et localisant l’emplacement du bâtiment des ateliers au 1 rue Jacques Callot en cours de construction (livraison en 1934).

EXPOSITION COLLECTIVE D’ÉLÈVES ET D’ANCIENS ÉLEVES DE L’ECOLE DES BEAUX-ARTS DU 20/01/1933 AU 04/02/1933.

La toute première exposition de la Grande Masse a lieu du 20 janvier au 4 février 1933. Celle-ci réunie des œuvres d’élèves et anciens élèves peintres, graveurs et sculpteur de l’École des Beaux-Arts.
Elle bénéficie de tout le dévouement du Grand Massier des peintres, Pierre ROBIN4

Extrait du Bulletin de Grande Masse de janvier 1933, page 87.

La presse de l’époque ne manque pas de saluer l’initiative de la Grande Masse et de saluer également les œuvres présentées.

Extrait du journal « Excelsior » du 21/01/1933.
Article de Robert GUYON extrait du journal « Le Journal » du 21/01/1933.

Article de G.P. intitulé « L’attrayante Exposition de la Grande Masse » extrait du journal « Comoedia » du 26/01/1933 :

« La Grande Masse de l’Ecole des Beaux-Arts, dont Comœdia ne cesse de suivre la généreuse activité, vient de créer à l’intention de ses membres une galerie qui leur permettra de se faire connaître et qui leur aplanira
le difficile chemin qui mène aux amateurs.
Cette idée est excellente: sa réalisation ne l’est pas moins.
La galerie de la Grande Masse est charmante avec un tantinet de pittoresque, les œuvres sont bien éclairées, un goût certain a présidé à leur accrochage.
Pour tout cela, il faut féliciter la Grande Masse.
Il faut aussi féliciter la majorité des exposants de leurs efforts quï ont souvent abouti à des œuvres d’un métier certain, d’un sentiment agréable, parfois même d’une indiscutable intelligence.
En écrivant ces derniers mots nous pensons surtout aux Chirates de Tiznit de Mlle Odette Grimont5, où le fusain est opposé très heureusement à l’aquarelle.
Parmi les meilleures œuvres, il convient de retenir les Paysages de Mlle Marie Bader6, la Maison entre les arbres de M. Berthommé Saint-André7, le Paysage de M. Cheyssial8, ceux de M. Edouard Collin9, les Radis de M. Detourbe, La Boucole de Mlle Suzanne Fourest, le Paysage de M. Genièss10, le Portrait de Nana de Mlle Larnaudie11, le Djouggar de M. Lorimy Delarozière12, les Esquisses au crayon de Mlle Paule Moscou, le Sidi-abd-el-Mounem de M. Raffin13, et les somptueuses gravures de M. Decaris14.
A cet ensemble où domine une sûre probité, faite de talents discrets et retenus, les Vendanges de M. Michel O Tison apportent une acuité, une originalité qui ne manquent pas de saveur.
En un mot, cette exposition, pleine de mérite, constitue une heureuse innovation.»

André MALIZARD15, Directeur du Bulletin de la Grande Masse, chargé de relater l’évènement dans le Bulletin de février 1933 (pages 119 à 121) ajoute : « …Mais les journalistes n’ont pas tout dit. Ils ont oublié que l’École est toujours L’École, même lorsque les manifestations sont plus ou moins officielles. Ils n’ont pas raconté que le jour de l’inauguration, M. Bollaërt16a été salué, non seulement par un Grand Massier entouré d’un Bureau, mais par tous les camarades de l’Atelier Leconte qui, fond de tableau bien vivant, ont gratifié les autorités et la naissance de notre galerie du plus joyeux des « Pompiers »17!! »
Par ailleurs, François ROUX (13/04/1906 – 10/06/1940), Président Grand Massier, est heureux d’annoncer lors de la réunion mensuelle de la Grande Masse du 17/02/193318que 14 toiles ont été vendues dont plusieurs acquises par l’Administration des Beaux-Arts en se réjouissant de l’intérêt porté par les Pouvoirs Publics de « s’intéresser à nos camarades dans ces moments difficiles. »

Suzanne FOUREST - « La Boucole » 1931, huile sur papier contrecollé sur toile, 50 x 61 cm, achat à l’artiste en 1933 vraisemblablement lors de la 1ère exposition de la Grande Masse, en dépôt depuis le 10/03/1933 à la Mairie d’Agen / Collection Centre national des arts plastiques.

EXPOSITION PARTICULIÈRE DE ROBERT TANCRÈDE DU 06/02/1933 AU 18/02/1933.

La deuxième exposition qui se tient du 06/02/1933 au 18/02/1933 réunie des peintures et des dessins de Robert TANCRÈDE, architecte et peintre19.

Article de C.G.G. extrait de l’hebdomadaire « L’Auvergnat de Paris » du 11/02/1933 :

« Le peintre Robert Tancrède expose 73 toiles et 10 dessins à la Galerie d’exposition de la Grande Masse, 10 bis, rue de Seine. L’exposition, ouverte le 6 février, durera jusqu’au 18.
On trouvera là de belles toiles, des paysages intéressant diverses régions de France, mais particulièrement la Basse-Auvergne (une vingtaine de toiles). L’Espagne a aussi abondamment et heureusement inspiré l’artiste.
C’est une exposition à visiter. »

Robert TANCRÈDE - « Quais de Paris », gouache sur papier, 45,8 x 37,9 cm / Collection musée national des Beaux-arts du Québec (M.N.B.A.Q)

JUGEMENT LE 20/02/1933 DU CONCOURS D’AFFICHES DU GALA DE LA GRANDE MASSE PUIS EXPOSITION EN SUIVANT DES AFFICHES.

Le lundi 20 février 1933 a lieu dans la galerie le jugement du concours d’affiches du 3ème Bal de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts ou Gala de la Grande Masse des Beaux-Arts qui se déroulera le samedi 30 mai 1933. Les affiches resteront exposées dans la galerie en suivant.

1er Prix du concours d’affiche, auteurs Maurice GAUTHIER (1905 – 1985) et Vladimir SCOBELTZINE (1907 – ?), élèves de l'atelier libre d’Architecture TOURNAIRE puis DEBAT-PONSAN. / Reproduction en noir et blanc, source Bulletin de la Grande Masse de mars 1933.

Lors de la réunion mensuelle de la Grande Masse du 17/03/1933 l’adjoint au Trésorier, André GIGOU20,donne lecture d’un résumé de la situation financière de la Galerie pendant les deux premiers mois de l’exercice :
« Celle-ci se solde par un léger excédent de recettes.
Le total des ventes pendant cette période s’élève à 12.000 fr. Le mois à venir, coupé par les vacances de Pâques s’annonce moins brillant. »

1er SALON DES ÉTUDIANTS DU 27/04/1933 AU 12/05/1933.

Le premier Salon des Étudiants a lieu du 27/04/1933 au 12/05/1933 dans la galerie de la Grande Masse.
Celui-ci est organisé par Guy ARMAND21, Président de la section artistique de « La Vie des Étudiants » sous le patronage du quotidien de presse « L’Écho de Paris ».
Selon le règlement du Salon, celui-ci est ouvert à tous les étudiants des Facultés, grandes écoles, École des Beaux-Arts, des Arts décoratifs et écoles professionnelles de France, soit qu’ils poursuivent des études artistiques, soit qu’ils dessinent, peignent ou sculptent par agrément.

Article de l’organisateur du Salon Guy ARMAND extrait du journal « L’Écho de Paris » du 03/05/1933.
Photographie prise lors de l’inauguration du Salon le 27/04/1933 extraite du journal « L’Echo de Paris » du 28/04/1933.
Photographie extraite du journal « Excelsior » du 28/04/1933.
Extrait d’un article de Guy MOUNEREAU (1890 – 1976) dans le journal « L’Écho de Paris » du 05/05/1933 et publié dans le Bulletin de Grande Masse de mai 1933.
Article de Camille MAUCLAIR (1872 – 1945) publié dans le journal « Le Figaro » du 03/05/1933.
Extrait d’un article de Simon HOFFMANE publié dans le journal « L’Intransigeant » du 28/04/1933.
Article publié dans le journal le « Journal des débats politiques et littéraires » du 12/05/1933.

RÉUNION DE LA GRANDE MASSE DU 05/05/1933.

Notons que de façon unique et exceptionnelle la réunion de la Grande Masse des Beaux-Arts du 05 mai 1933, réunissant le conseil d’administration et tous les massiers d’ateliers, eut lieu dans la galerie alors qu’habituellement les réunions se tiennent chaque mois à la Mairie du 6ème arrondissement de Paris, place Saint-Sulpice.

Annonce de la réunion du 05/05/1933 publiée dans le Bulletin de Grande Masse d’avril 1933.

EXPOSITION DU 19/06/1933 AU 01/07/1933 DE PEINTURES, D’AQUARELLES ET DE DESSINS D’ARCHITECTES DIPLOMÉS ET D’ÉLEVES ARCHITECTES DE L’ÉCOLE DES BEAUX-ARTS.

Cette exposition réunie des œuvres de peintures, d’aquarelles et de dessins d’élèves et d’anciens élèves architectes de l’École des Beaux-Arts.

Parmi les exposants cités dans les articles de journaux que l’on pourra lire en suivant, on retrouve les noms de Raymond MÜLLER (15/06/1893 – 21/06/1982) et Raymond LOPEZ (12/05/1904 – 11/02/1966), anciens Présidents Grands Massiers, André LECONTE (22/11/1894 – 19/01/1966), Chef d’atelier libre, Émile DESCHLER22, CHAUVIN (Pierre ou Paul ?), René CLOZIER23, Charles DORIAN24, Maurice GENIN25, Étienne LAINGUI26, Florent MARGARITIS27, MIASSARD, PONSION, Michel RANJARD28, et Jean-Baptiste HOURLIER29.

Article de Guy ARMAND extrait du journal « L’Écho de Paris » du 30/06/1933.
Article de René CHAVANCE (1879 – 1961) extrait du journal « La Liberté » du 02/07/1933.

EXPOSITION PARTICULIERE DU 03/07/1933 AU 15/071933 D’ŒUVRES DE WILLEM WAGENAAR ET DE QUATRE AUTRES PEINTRES HOLLANDAIS.

Du 03/07/1933 au 15/07/1933, la Galerie de la Grande Masse accueillit une exposition de peintres surréalistes hollandais, groupés autour de Willem WAGENAAR (17/08/1907 – 03/01/1999), ce dernier étant à la fois organisateur et participant.
Il s’agissait pour les quatre autres peintres, de Louis Frederik WIJMANS (29/06/1905 – 01/05/1994), de Willem VAN LEUSDEN (25/09/1886 – 08/03/1974), de Johannes Hendrikus MOESMAN (06/01/1909 – 03/02/1988) et de P. TERPSTRA (1919 – ?).

Dans le journal « Beaux-Arts »du 14/07/1933, Gabriel Joseph GROS30 écrivit un article fort peu élogieux concernant cette exposition :

« Cinq peintres hollandais trouvent refuge à la Galerie de la Grande Masse pour venir nous montrer comment on entend le surréalisme dans leur pays. L’un d’eux, M. W. WAGENAAR nous propose des symboles sous une écriture et des coulures confuses.
M. P. TERPSTRA et M. F. WIGMANS qui eux, ne sont pas surréalistes, pêchent par excès de naïveté. Voulu ou non l’effet n’est guère plaisant.
Quant aux deux peintres, MM. VAN LEUSDEN et J.-H. MOESMAN, ils refont sur un thème connu mais généralement moins poétique que celui dont se sont servis nos imagiers de cauchemar ou du rêve, le procès de la femme coupée en morceaux, de la statue qui saigne ou du piano sur la mer.
A l’encontre de M. Wagenaar, ils ont une bonne précision pour peindre les intestins, le cœur, le foie, la rate et le gésier des victimes de leur pensée. Et tant de triperie par ces chaleurs… »

En 1991, Hans RENDERS31, dans un article publié dans une revue de culture néerlandaise32 précisera que P. TERPSTRA était un jeune homme, pensionnaire d’une maison d’aliénés, qui, en réalité, ne manifestait que peu d’affinités avec le surréalisme.
Hans RENDERS déplorera la nonchalance du critique d’art Gabriel Joseph GROS dans le jugement qu’il porte sur les tableaux exposés, dénués à ses yeux de tout intérêt. Hans RENDERS terminera « Aussi insignifiant que cela puisse nous paraître, toujours est-il que cette exposition fut un des rares moments d’union qu’ait connus le surréalisme néerlandais. »

Dans le compte rendu de la réunion mensuelle de la Grande Masse du 21/07/1933, publié dans son bulletin d’octobre 1933, le secrétaire, Pierre VIVIEN33, écrit :
« Roux (le Président Grand Massier) rend compte de la situation déficitaire de la Galerie due à la crise actuelle et aux conditions particulières d’exploitation du local, 10 bis rue de Seine : frais considérables d’éclairage, servitude de passage de l’atelier Leconte nécessitant un gardien en dehors des heures d’ouverture de la Galerie, et des assurances complémentaires.
Des expositions sont envisagées pour la rentrée, des démarches vont être entreprises auprès d’exposants éventuels pour les solliciter à nouveau.
Devant cette situation, le Conseil est d’avis de donner congé pour le 1er janvier 1934, mais reste favorable au principe d’une « Galerie de la Grande Masse » – l’expérience en a montré l’utilité – à condition toutefois que les frais d’exploitation soient considérablement moindres. »

EXPOSITION PARTICULIÈRE DU 13/10/1933 AU 31/10/1933 DE TROIS ANCIENS ÉLEVES ET D’UN ÉLEVE DE L’ÉCOLE DES BEAUX-ARTS.

Cette exposition qui a donc lieu du 13/10/1933 au 31/10/1933 réunit les œuvres de trois anciens élèves Peintres et d’un élève Peintre de l’École des Beaux-Arts.

Ce sont : Georges CHEYSSIAL et Gabriel GENIEIS, qui ont déjà participé à la première exposition qui a eu lieu dans la Galerie du 20/01/1933 AU 04/02/1933 (voir plus haut), de Pierre ROBIN, Grand Massier des Peintres dont il a également déjà été question dans cette « brève historique », et de Marthe Alice COLLEYE-GENIEIS (10/08/1902 – 14/12/1990), épouse de Gabriel GENIEIS.

Dans le journal « Beaux-Arts »du 14/07/1933, le critique d’art Gabriel Joseph GROS, que nous avons déjà rencontré, commente :

« [….]. Lancé sous le vent des influences nous voici porté d’un coup d’aile rue de Seine où la galerie d’exposition de la Grande Masse nous présente l’œuvre de deux prix de Rome, dont l’un est pensionnaire de la villa Médicis, l’autre de la Casa Vélasquez.

Le premier, M. G. CHEYSSIAL qui se prit d’une juste admiration pour Monsieur Albert Besnard34 voit un peu les portraits à la manière de son maître, cependant que l’aimable sentiment qu’il nourrit pour les paysages latins, et en particulier pour la campagne romaine, l’apparenterait plutôt à Lucien Mainssieux35.
M. G. GENIEIS dit l’Algérie, paysages et types, d’une façon très objective. Ses natures mortes semblent accuser plus de personnalité.
A côté de ces deux exposants, Mme GENIEIS qui garde à Cézanne une pensée émue, chante aussi les natures mortes et l’Algérie, et M.P.-ROBIN, dans un style sec et dépouillé comme le créa Vallotton36et plus tard – en sous-main – Zarraga37, peint des portraits et des paysages normands. 

Photographie extraite du journal « La Liberté » du 14/10/1933.
Article de Guy ARMAND extrait du journal « L’Écho de Paris » du 04/11/1933.

Dans le compte rendu de la réunion mensuelle de la Grande Masse du 20/10/1933, publié dans son bulletin de novembre 1933, le secrétaire, Pierre VIVIEN, rapporte :

« Il est regrettable que l’expérience de la Galerie n’ait pas réussi financièrement. Moralement, on ne peut en dire autant. Sa création a été un beau succès, ses expositions bien suivies, et abondamment commentées en des termes très favorables par la presse.
M. le directeur général des Beaux-Arts (Émile BOLLAËRT), dans une récente visite rue de Seine, s’est ému de la situation, et nous a promis de rechercher par les moyens dont il dispose, une solution pour nous aider à maintenir le principe de la Galerie de la Grande Masse.
Roux fait à nouveau appel aux camarades peintres et sculpteurs pour qui un gros effort a été fait l’année dernière, et qui n’ont pas répondu à cet appel. »

EXPOSITION PARTICULIÈRE DE HÉLENE BESNARD-GIRAUDIAS DU 28/10/1933 AU 15/11/1933.

La galerie accueillit du 28/10/1933 au 15/11/1933 une exposition de peintures d’Hélène BESNARD-GIRAUDIAS38

Article de Guy ARMAND extrait du journal « L’Écho de Paris » du 18/11/1933.
Hélène BESNARD-GIRAUDIAS - « La Charité » 1931, huile toile, 1er Prix Roux de peinture décerné par l’Académie des Beaux-Arts le 10/10/1931, publiée dans le Bulletin de Grande Masse de novembre 1931.

EXPOSITION PARTICULIÈRE DE RENÉ ZIMMERMANN DU 15/11/1933 AU 29/11/1933.

Du 15/11/1933 au 29/11/1933, le peintre René ZIMMERMANN (05/04/1904 – 04/01/1992) exposa ses peintures et aquarelles pour la plupart paysages de Paris.

Article de Guy ARMAND extrait du journal « L’Écho de Paris » du 18/11/1933 (Nota : il s’agit de la suite de l’article consacré également à l’exposition d’Hélène BESNARD-GIRAUDIAS, voir juste au-dessus).
René ZIMMERMANN - « La Passerelle des Arts » 1933, huile toile, 50 x 61 cm vendue sur un site de vente en ligne le 17/03/2014.

Dans le journal « Comoedia » du 20/11/1933, le critique d’art bien connu André WARNOD39 raconte :

« [….]. Le jour du vernissage cette exposition reçut la visite de M. Albert Besnard, ancien directeur de l’Ecole des Beaux-Arts et de la Villa Médicis.
Mais à l’encontre de ce que l’on pourrait croire, il n’est pas venu parce que Zimmermann était un de ses élèves. Il n’aime pas les expositions d’élèves et ne l’a pas caché au massier de Leconte40 qui pleurait la mort de la galerie.
— Je ne suis pas d’avis, disait le vieux maître d’encourager les expositions d’élèves en cours d’’étude.
Mais il a paru goûter vivement la peinture de Zimmermann conseillant, critiquant, s’intéressant à tout.
Zimmermann est un peintre d’une jolie sensibilité ; il y a dans ses paysages de Paris des gris très fins, des accords très justes ; nous aimerions que son dessin fût plus ferme, plus spirituel, qu’il s’attachât davantage à exprimer le caractère propre de chaque chose ; mais il a des dons certains de peintre, et à son exposition, certaines aquarelles, certaines peintures sont déjà d’un artiste assez en possession de ses moyens pour s’exprimer sans contrainte. »

Photographie extraite du journal « Comoedia » du 20/11/1933.

EXPOSITION GÉNÉRALE DU 01/12/1933 AU 15/12/1933 D’ŒUVRES D’ÉLÉVES DE L’ÉCOLE : PEINTRES, GRAVEURS, SCULPTEURS.

L’exposition de la Grande Masse qui a lieu du 01/12/1933 au 15/12/1933 réunie des œuvres d’environ une cinquantaine d’élèves peintres, graveurs et sculpteur de l’École des Beaux-Arts.

Une nouvelle fois Guy ARMAND rend compte, dans les colonnes du journal « L’Écho de Paris » du 09/12/1933, des œuvres exposées :

« La semaine passée, la galerie de la Grande Masse a verni sa dernière exposition d’œuvres des élèves de l’Ecole des Beaux-Arts.
Il y a une multitude de bonnes choses à cette exposition ; pour ainsi dire rien que de bonnes choses, parmi lesquelles quelques envois excellents.
M. Charles Pinson41, pensionnaire de l’Académie de France à Rome, réussit l’envoi le plus important et le plus divers, d’une œuvre à l’autre, en mettant à part ses nombreux lavis de paysages romains. On ne reconnait que difficilement sa manière.
A côté de lui, une pléiade de jeunes artistes pleins de talent.
Mlle Renée Béja42 a fait quelques jolis paysages et des natures mortes dont l’une “Vieux objets”, est très fine et jolie d’atmosphère.
Mlle Commarmond nous offre d’opulents chrysanthèmes peints dans de très beaux tons.
Le “Pont Bineau” de Mlle Cottin43 est une chose très agréable.
Une belle étude de Mlle Fauquet44, la “Rue Guénégaud”
Dans “mon jardin, de Mlle Gérard, est d’une riche matière et plein de très jolis tons.
Les “dahlias”, de Mlle Gillet, sont peints à très larges touches qui nous montrent l’habileté de leur auteur.
Mlle Gricourt45 a peint d’amusantes pommes.
Mme Laval expose un nu qui aurait pu être joli s’il avait été mieux dessiné, car il est joli de couleurs et très lumineux.
Les “régates”, de Mlle Laventure46, sont une chose extrêmement jolie et très sobre, peinte dans de jolis gris et rappelant l’impressionnisme.
Une “Campagne” de M. Myassard47, est tendre et légère, toute en tons fins.
Un portrait charmant de Mlle Neveur48.
De beaux paysages de M. Raffin49, avec de jolis verts, des lointains bien étudiés dans une couleur pâle et sensible.
Des “Fruits”, de Mlle Spitz et de belles études de M. Weill50, dont j’ai beaucoup aimé sa “Jeune femme se coiffant”.
Je suis ressorti de cette exposition content d’avoir vu d’aussi jolies choses, mais aussi un peu ému à la pensée que je ne reviendrai plus dans cette sympathique galerie. »

Charles PINSON - « Rome » 1933, aquarelle, 47 x 41 cm, vendue sur un site de vente en ligne le 02/05/1992.

EXPOSITION DU 15/12/1933 AU 31/12/1933 D’ÉTUDES ET DE PHOTOGRAPHIES FAITES DANS L’ARCHIPEL GREC, AU COURS DE LA 5ème CROISIÈRE DE L’ASSOCIATION GUILLAUME BUDÉ.

Cette exposition qui eut lieu du 15/12/1933 au 31/12/1933 présenta des aquarelles, des gouaches, des dessins et des photographies faits dans l’Archipel grec au cours de la 5ème croisière de « L’Association Guillaume Budé51 »
Dirigée par Jean MALYE (1888 – 1973), délégué général de l’association, la croisière se déroula du 07/09/1933 au 29/09/1933 à bord du paquebot français Théophile Gautier de la compagnie des Messageries Maritimes.

Paquebot « Théophile Gautier » / Photographie collection Philippe RAMONA vue sur le site internet messageries-maritimes.org le 21/02/2024.

Le navire embarqua trois cents passagers, dont cent cinquante étudiants.
L’itinéraire fut le suivant : Marseille, Ithaque, Zante, Olympie, Santorin, l’île de Crète, Rhodes, Samos, Smyrne, Ephese, Mytilène, Skiathos, Skyros, Selos, Mykonos, Syra, Athènes, Corinthe, Nauplie, Argos, Mycenes, Tyrinthe, Gythion, Sparte, Mistra, Marseille.

« Le Journal des Débats Politiques et Littéraires »du 18/12/1933 rend compte du voyage dans ses colonnes :

« […]. Hier après-midi, en la galerie d’exposition de la Grande Masse (10 bis, rue de Seine), avait lieu le vernissage de cette exposition d’études et de documents. Exposition solide et substantielle, qui emmène le visiteur d’Ithaque à Smyrne, en passant par Olympie, Rhodes, Samos, Mytilène, Skiatos, Corinthe et Sparte. Bien des membres de la croisière étaient élèves aux beaux-arts, section d’architecture. Par déformation professionnelle, ils se sont, peut-être, plus attachés à fixer les ruines d’un temple détruit, les vestiges d’un château des chevaliers ou le contour d’un couvent du mont Athos qu’à traduire le “climat” grec. Le reproche est bien mince, et les sanguines de M. P. Hardy, les aquarelles de MM. Bouquillon et Braunwald52, les dessins à la mine de plomb de M. Molle sont forts attachants. Ces œuvres voisinent, sur la cimaise, avec des photographies de Mmes Blouet, Boulanger, Bousquet, Dreyfus-Sée53, Dumont, Guérin, S. Longuevalle, Lorin, Mazurier, Opérie, Pilinska, Rey, Riou-Tirard, Schweisguth-Mirabaud ; de MM. Amandry, Boulte, Bouquet, Canaud, Dor, Frémineur, Hardy, Heitz, Maufroy, Minot54, Molle, Toussaint et Weil, dénotant chez leurs auteurs un goût sûr et le sens de l’imagerie photographique. »

Extrait d’un article de journal signé L.C. publié dans le Bulletin de Grande Masse de décembre 1933.
Photographie de Thérèse LE PRAT (19/03/1895 – 06/03/1966) publiée dans le journal « La Liberté » du 18/12/1933.

L’exposition sur la croisière de l’association Guillaume Budé sera la dernière exposition de la galerie de la Grande Masse au 10 bis rue de Seine, celle-ci, comme annoncé précédemment, fermant définitivement ses portes le 31 décembre 1933.
Il faudra attendre exactement 50 ans et la présidence de Béatrice « Betty » CHAGNON en 1983 pour que la Grande Masse retrouve une galerie d’exposition dans ses propres locaux.

Je vous propose de terminer ce travail de recherches sur la galerie avec un article de presse déplorant la disparition de la galerie puis avec un extrait du rapport moral du Président Grand Massier sur l’activité de la Grande Masse en 1933.

Article de Jean DELAGE publié dans le journal « L’Écho de Paris » du 02/12/1933

Extrait du rapport moral sur l’activité de la Grande Masse en 1933 fait par son Président, François ROUX, lors de l’assemblée générale annuelle de la Grande Masse du 22/12/1933, publié dans son bulletin de janvier 1934 :

« Mes chers Camarades,
La Grande Masse a bientôt dix ans.
Cela commence à compter, mais c’est bien peu en comparaison de la longue existence que je lui souhaite.
Elle est certainement la plus récente des Associations d’Élèves et anciens élèves d’une grande École. Mais elle est essentiellement jeune et en pleine croissance. Elle vit presque uniquement par vous et aussi pour vous.
Dans les temps très difficiles que nous traversons, elle est plus que jamais, comme le définissent ses statuts, une Association d’entr’aide, dont les membres qui ont du temps, une certaine aisance, du travail à donner viennent, chacun à sa façon, au secours de leurs camarades moins fortunés.
La solidarité et la camaraderie, à l’École, ne sont pas encore mortes.
Mais la Grande Masse loin de vouloir vivre sur elle-même, a cherché un champ d’action plus large. Il fallait aller au devant du grand public : nous avons créé la Galerie.
Il y a un an, exactement au lendemain du jour où vous aviez bien voulu nous confier la Grande Masse, je signais pour la location de la Galerie.
Dès que Meige vous eût mis au courant de son idée, vous aviez tous compris l’intérêt moral d’une telle entreprise. Encouragés par l’enthousiasme que cette proposition avait soulevé, nous avons mis aussitôt sur pied la Galerie de la rue de Seine que vous connaissez tous.
A la Galerie il fallait un animateur : Robin avec son inlassable dévouement n’a pas ménagé son temps ni ses peines. Mais il fallait aussi des exposants… De ce côté, nous avons été loin de trouver l’empressement que promettait l’enthousiasme du début. Bien vite, les peintres n’ont paru comprendre que médiocrement le mal que nous nous donnions pour eux, l’argent que nous consacrions à l’exploitation de cette Galerie. Canaux55 vient de vous donner des précisions. Malgré les compressions des dépenses, il y avait des frais inévitables qui nous ont conduits au déficit que vous savez.
Cependant, l’intérêt de la Galerie – nous n’étions pas les seuls à nous en rendre compte – le public qui remplissait la salle certains jours de vernissage, les articles élogieux que nous a consacrés la Presse à chaque Exposition, les ventes que nous avons pu faire en pleine crise, les visites fréquentes que nous rendait en ami M. Bollaërt, tout cela nous encourageait dans notre idée.
Le tollé porté dans un grand nombre de journaux lorsque l’on a su que la Galerie allait fermer, nous prouve que le principe ne doit pas être abandonné.
Dans une période très dure l’expérience a été coûteuse, mais le prestige de la Grande Masse s’en est trouvé considérablement accru.»

Notes et références

  1. Voir l’article consacré aux Président(e)s Grands Massier(e)s
  2. Voir l’article concernant la filiation de l’atelier LECONTE
  3. Le siège de la Grande Masse est depuis 1926 situé au 51 rue de Seine à Paris (6ème), il déménagera en mars 1937, au 1 rue Jacques Callot, Paris (6e arr.) pour y demeurer jusqu’en 2007
  4. Pierre ROBIN (12/04/1905 – 03/07/1974), élève de Pierre LAURENS.
  5. Odette GRIMONT-FERRU (1915 - ?)
  6. Marie Anna BADER (10/01/1910 – 17/12/1976).
  7. Louis BERTHOMMÉ SAINT-ANDRÉ (04/02/1905 – 01/10/1977), élève de CORMON et de Jean-Paul LAURENS.
  8. Georges CHEYSSIAL (09/12//1907 – 09/04/1997), élève de Pierre LAURENS, 2ème Second Grand Prix de Rome de Peinture en 1929, 1er Second Grand Prix en 1931 et 1er Grand Prix en 1932.
  9. Édouard COLLIN (11/12/1906 – 04/08/1983), élève de Pierre LAURENS, de Paul-Albert LAURENS et de ROGER, 1er Second Grand Prix de Rome de Peinture en 1932.
  10. Il s’agit probablement de Gabriel GENIEIS (27/01/1904 – 13/03/1992), élève de Pierre LAURENS et de ROGER, 1er Second Grand Prix de Rome de Peinture en 1929.
  11. Edmée LARNAUDIE (1911 – 2001), élève de SABATTÉ et de PRINET, 2ème Second Grand Prix de Rome de Peinture en 1936 et 1er Second Grand Prix en 1937.
  12. Il s’agit probablement de Simone LORIMY-DELAROZIÈRE (1905-1987).
  13. Léon RAFFIN (08/06/1906 – 26/09/1996), élève de DEVAMBEZ, Grand Massier des Peintres du 22/12/1933 au 10/01/1936.
  14. Albert DECARIS (06/05/1901 – 01/01/1988), élève de LAGUILLERMIE, de CORMON et de DEZARROIS, 1er Grand Prix de Rome de Gravure en taille-douce en 1919.
  15. André MALIZARD (11/05/1909 – 18/04/2004), élève de l’atelier libre d’Architecture EXPERT, admission en 1929,1ère classe en 1933,diplômé en 1936, Directeur du Bulletin de la Grande Masse des Beaux-Arts en 1933 et 1934.
  16. Émile BOLLAËRT (13/11/1890 – 18/05/1978 ). Après avoir été Chef de cabinet à de multiples reprises d’Édouard HERRIOT entre avril 1925 et décembre 1932, il fut également Préfet avant d’être nommé par Décret du 13/12/1932 Directeur général des Beaux-Arts, poste qu’il occupa de 1932 à 1934. Il fut en suivant du 04/02/1934 au 25/09/1940 Préfet du Rhône. Engagé dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut par la suite haut-commissaire de France en Indochine en 1947 et 1948, puis président de la Compagnie nationale du Rhône de 1949 à 1960.
  17. Voir les articles consacrés à l’air des Pompiers, hymne des architectes et hymne de l’École des Beaux-Arts
  18. Bulletin de la Grande Masse des Beaux-Arts, page 127.
  19. Robert TANCRÈDE (16/08/1906 – 24/01/1996), élève de l’atelier libre d’Architecture DEGLANE, admission en 1925, 1ère Classe en 1927, diplômé en 1931.
  20. André GIGOU (01/04/1908 – 09/05/1989), élève de l’atelier d’Architecture PONTRÉMOLI-LECONTE, admission en 1931, 1ère classe en 1934, diplômé en 1941, Trésorier de la Grande Masse des Beaux-Arts de 1933 à 1935, membre du Conseil d’Administration en 1937.
  21. Guy ARMAND, l’organisateur du 1er Salon des étudiants est alors étudiant en droit et est caricaturiste sous le pseudonyme de RAYGAN.
  22. Émile DESCHLER (25/04/1910 – 02/08/1997), élève de l’atelier libre d’Architecture EXPERT, admission en 1930, 1ère classe en 1932, diplômé en 1936.
  23. René CLOZIER (09/10/1905 – 12/09/1965), ancien élève de l’atelier libre d’Architecture DEFRASSE, admission en 1907, 1ère classe en 1910, diplômé en 1913.
  24. Charles DORIAN (04/03/1905 – 20/02/1994), élève de l’atelier d’Architecture PONTRÉMOLI-LECONTE, admission en 1927, 1ère classe en 1929, diplômé en 1933, Adjoint au Grand Massier des architectes à la Grande Masse des Beaux-Arts en 1933 et 1934.
  25. Maurice GENIN (27/12/1899 - 28/09/1981), ancien élève de l’atelier officiel d’Architecture BIGOT, admission en 1922, 1ère classe en 1925, diplômé en 1928.
  26. Étienne LAINGUI (17/06/1905 - 04/06/1995), élève de l’atelier officiel d’Architecture BIGOT, admission en 1930, 1ère classe en 1933, diplômé en 1937.
  27. Florent MARGARITIS (29/08/1910 - 11/05/1977), élève de l’atelier libre d’Architecture EXPERT, admission en 1933,1ère classe en 1937, diplômé en 1942.
  28. Michel RANJARD (24/08/1906 - 27/08/1989), ancien élève de l’atelier d’Architecture PONTRÉMOLI-LECONTE, admission en 1926, 1ère classe en 1928, diplômé en 1932, adjoint au Trésorier de la Grande Masse des Beaux-Arts de fin 1929 à 1930, Trésorier en 1931.
  29. Jean-Baptiste HOURLIER (16/10/1897 – 16/03/1987), ancien élève de l’atelier libre d’Architecture DEFRASSE, admission en 1914, 1ère classe en 1921, diplômé en 1922, 1er Grand Prix de Rome d’Architecture en 1926.
  30. Gabriel Joseph GROS (02/04/1890 – 11/12/1980), journaliste critique d’art, poète, biographe (à réalisé notamment celle du peintre Maurice UTRILLO en 1947).
  31. Hans RENDERS (né le 08/06/1957), critique littéraire, écrivain, professeur d’histoire et de théorie biographique à l’Université de Groningue aux Pays-Bas.
  32. Article de Hans RENDERS intitulé « La France exportatrice d’art surréaliste » paru dans la revue « Septentrion », revue de culture néerlandaise n°3, 1991, page 37 à 40.
  33. Pierre VIVIEN (30/06/1909 – 21/05/1999), élève de l’atelier libre d’Architecture DEFRASSE, admission en 1930, 1ère classe en 1933, diplômé en 1939, Secrétaire Général de la Grande Masse du 08/04/1932 au 21/12/1935, Grand Massier des Architectes du 20/12/1935 au 10/01/1936, membre du Conseil d’Administration de la Grande Masse du 10/01/1936 au 18/12/1936.
  34. Albert BESNARD (02/06/1849 – 04/12/1934), ancien élève à l’École des Beaux-Arts dans l’atelier CABANEL, 1er Grand Prix de Rome de Peinture en 1874, Directeur de l’École des Beaux-Arts du 01/12/1922 au 31/05/1932.
  35. Lucien MAINSSIEUX (04/08/1885 - 08/07/1958, artiste peintre, critique musical et graveur.
  36. Félix VALLOTTON (28/12/1865 – 29/12/1925, artiste peintre, graveur, illustrateur, sculpteur, critique d'art et romancier franco-suisse.
  37. Àngel ZÀRRAGA (16/08/1886 – 22/09/1946), peintre mexicain.
  38. Hélène BESNARD-GIRAUDIAS (16/05/1906 – 01/01/2003), admise en 1927 à l’École Nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, élève de Pierre LAURENS et de DUCOS DE LA HAILLE.
  39. André WARNOD (24/04/1885 – 10/10/1965), écrivain, critique d'art et dessinateur, il reçut une formation à l'École des Beaux-Arts et aux Arts Décoratifs avant de devenir le chroniqueur et l'illustrateur du Paris nocturne et du Paris artistique de son temps. Il est à l’origine de l'expression « École de Paris » qui est apparu dans un article publié en 1925 dans la revue littéraire Comœdia, expression qui désigne l'ensemble des artistes étrangers arrivés au début du 20ème siècle dans la capitale. Il fut également un grand admirateur et fervent du Bal des Quat'Z'Arts et du Bal de l'Internat et écrivit sur ceux-ci des grands nombres d'articles dans le journal Coemedia.
  40. Dans le texte original de l’article publié dans Coemedia, André WARNOD parle de l’atelier Defrasse comme étant l’atelier résident avec la galerie, ce qui est erroné ; il s’agit, comme indiqué dans le début de cet article historique, de l’atelier Leconte. Dans la présente retranscription de l’article de WARNOD, j’ai donc sciemment remplacé « Defrasse » par « Leconte ».
  41. Charles PINSON (09/03/1906 – 30/04/1963), élève de LAGUILLERMIE, de BULAND, de SIMON et de DEZARROIS, admis en 1926, 1er Grand Prix de Rome de Gravure en Taille-douce en 1932.
  42. Renée BEJA (née à Thessalonique - Empire ottoman, aujourd'hui en Grèce - le 04/07/1905 – 06/11/1979).
  43. Louise COTTIN (née à Skikda, Algérie - anciennement Philippeville - 22/12/1922 - 21/05/1974), élève de SABATTÉ, de DUCOS DE LA HAILLE et de DEZARROIS, 1er Second Grand Prix de Rome de Peinture en 1934 comme élève de SABATTÉ.
  44. Edith FAUQUET (07/04/1911 – 15/05/2006), élève de SABATTÉ, reçue le 02/05/1933, mention honorable au Grand Prix de Rome en 1934.
  45. Andrée GRICOURT- PERSYN, élève de l’atelier SABATTÉ, Massière en 1935.
  46. Il s’agit probablement de Madeleine LAVANTURE (08/02/1913 - 01/07/1940), élève de PRINET puis de SABATTÉ, admise en 1932, logiste au concours du Prix de Rome de Peinture en 1937 et 1938, 1er Grand Prix en 1938.
  47. Pierre MYASSARD (né à Genève, Suisse 29/10/1908 – 11/05/1994), élève architecte dans l’atelier officiel LAMBERT puis BIGOT, admission en 1926, 1ère classe en 1928, massier de l'atelier en 1931, diplômé en 1931, logiste au concours du Prix de Rome d’Architecture en 1934, 1935 et 1936, 1er Second Grand Prix en 1935, architecte et peintre.
  48. IHélène NEVEUR (03/12/1905 – 11/07/2008
  49. Léon RAFFIN, déjà cité, voir note n°13
  50. Lucien WEILL (10/03/1902 – 03/04/1963), élève de Pierre LAURENS et de ROGER, 2ème Second Grand Prix de Rome de Peinture en 1926.
  51. L’association Guillaume Budé est une association créée en 1917 qui porte, en son hommage, le nom de Guillaume BUDÉ (26/01/1467 - 22/08/1540), humaniste de la Renaissance et helléniste éminemment reconnu qui vécu sous le règne de François 1er. Le but principal de l’association est d’éditer des auteurs grecs et latins anciens et de diffuser auprès du public la culture gréco-latine. Si son activité pour promouvoir et défendre la culture classique se manifeste par des publications, des réunions ou des congrès, elle organise également chaque année une croisière en Méditerranée.
  52. Jean BRAUNWALD (21/12/1901 – 25/11/1982), ancien élève de l’atelier libre HÉRAUD, admission en 1921, 1ère classe en 1923, diplômé en 1926, 1ère Médaille au Concours Rougevin en 1928, logiste au Concours de Rome d’Architecture en1928, pensionnaire de la Casa Velazquez à Madrid en 1931-1932 et 1933-1934, membre fondateur du groupe Ligne et couleur en 1935.
  53. Geneviève DREYFUS-SÉE née BECHMANN (03/04/1904 – 24/11/1997), élève de l’atelier libre DEGLANE puis MATHON, admission en 1923, 1ère classe en 1926, diplômée en 1934.
  54. Bernard MINOT (25/10/1910 – 24/10/2008), élève de l’atelier libre HÉRAUD, admission en 2ème classe en 1930, 1ère classe en 1934, diplômé en 1939, Grand Massier des architectes du 15/12/1938 à septembre 1939.
  55. Jean CANAUX (26/06/1906 - 14/02/1981), élève de l’atelier d’Architecture PONTRÉMOLI-LECONTE, admission en 1929, 1ère classe en 1931, diplômé en 1934, Adjoint au Trésorier à la Grande Masse des Beaux-Arts en 1931, Trésorier en 1932 et 1933.