Filiation de l’atelier libre d’architecture Arsène-Henry

ÉCOLE DES BEAUX-ARTS

De 1951 à 1968

L’article publié ici se rapporte à la filiation de l’atelier libre d’architecture à l’École des Beaux-Arts de Paris créé en 19511origine Xavier Arsène-Henry.

Xavier ARSÈNE-HENRY

ARSÈNE-HENRY Xavier  (10/05/1919 – 19/06/2009)

– Élève de POULAIN [à l’École spéciale d’architecture], puis de GROMORT et ARRETCHE, admission en 1939, 1ère Classe en 1944, diplômé en 1946, continue sa formation à l’Institut d’urbanisme de l’université de Paris entre 1949 et 1950. / 2ème Second Grand Prix de Rome d’Architecture en 1950. / Grand Massier des Architectes en 1947.
Chef d’atelier de 1951 à 1968. L’atelier est situé en 1953 au 20 rue de Tournon à Paris (75006) puis au 57 rue de Seine à Paris (75006).

– Participe à la fondation de l’Unité Pédagogique d’Architecture n° 2 (U.P.A. 2)2 où il enseigne de 1969 à 1986. L’atelier est situé jusqu’en 1976 au 3ème étage du bâtiment du 1 rue Jacques Callot à Paris (75006) puis en suivant rejoint le même bâtiment abritant l’U.P.A 5, construit par l’architecte Jacques KALISZ (1926 – 2002) rue Salvador Allende à Nanterre.
– Architecte en chef de plusieurs ZUP, membre du conseil supérieur du ministère de la Construction (1960-64), architecte-conseil du ministère de la construction pour la ville de Marseille (1960-64), membre de la commission de l’habitation pour le IVème plan, architecte de la Mission pour l’aménagement de la côte aquitaine, architecte du service des Ponts et chaussées, architecte en chef du quartier du lac de Bordeaux en 1971.
– Associé à son frère Luc ARSÈNE-HENRY (1923 – 1998), co-fondateur de l’équipe « Les frères Arsène-Henry Architectes » en 1950, construisent, entre autres, le couvent de La Clarté-Dieu à Orsay en 1952-56 considéré comme le premier édifice en France construit en béton de ciment blanc dans une utilisation structurelle et non décorative, un ensemble d’habitations de luxe « La Rouvière » 83 boulevard du Redon à Marseille en 1960-65 (6 barres et 1 tour, 2161 logements), le pont du Point-du-jour sur le Boulevard périphérique de Paris en 1964-68, la tour Aquitaine à Paris-La Défense en 1965-67 avec Bernard SCHOELLER (1929 -1920), l’église Saint Étienne de Bellevue à Nantes en 1971,
– Publication, entre autres, d’un livre édité par l’Harmattan (1999, 432 P. ) intitulé « Rentrons, il se fait tard, le long voyage d’un architecte (1919-1998) ».

Xavier ARSÈNE-HENRY : Couvent de La Clarté-Dieu à Orsay. / Source : Photographie Annabel Rémy, 2008.
Xavier ARSÈNE-HENRY : « La Rouvière » à Marseille. / Source : techno-science.net (vu le 02/06/2024).
Xavier ARSÈNE-HENRY : Le pont du Point-du-jour à Paris. / Source : Wikipédia (vu le 02/06/2024).
Xavier ARSÈNE-HENRY : La tour Aquitaine à Paris-La Défense en 1968. / Source : Photographie Keystone-France / Gamma-Rapho via Getty Images.
Xavier ARSÈNE-HENRY : L’église Saint Étienne de Bellevue à Nantes. / Source : Société Française des Architectes (S.F.A.).
La fanfare Henry Parmesan, fanfare de l’atelier ARSÈNE-HENRY à l’U.P.A.2. Le nom « Parmesan » est une amicale référence aux pellicules du cuir chevelu du Patron. / Source : Plaquette de présentation publiée par la Grande Masse des Beaux-Arts à l’occasion du Concours des Fanfares des Beaux-Arts qui se déroula le vendredi 15/06/1975 au Jardin du Luxembourg à Paris.

Notes et références

  1. Concernant les ateliers libres, ce sont les élèves en se groupant qui opèrent librement le choix du chef d’atelier (ou Patron).
    Ceux-ci sont dûment reçus et officiellement inscrits à l’École, ils suivent les mêmes cours et prennent part aux concours et examen dans les mêmes conditions que leurs camarades des ateliers officiels, mais doivent, malgré toutes les apparences de titre à la gratuité, payer de leurs propres deniers la location, l’entretien, l’éclairage, le chauffage et l’assurance de leur Atelier et le paiement de leurs enseignants. Voir la « brève historique » de juin 2015.
  2. Concernant l’U.P.A 2 voir à nouveau le lien internet de la « brève historique » de juin 2015