Les fanfares des Beaux-Arts
Architecture et Beaux-Arts
Depuis 1948
Notes et références
- Avant 1968, l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts (ENSBA) est divisée en trois sections : peinture, sculpture et architecture.
À la section de peinture se rattachent la gravure en taille-douce, la gravure à l’eau-forte, la gravure sur bois et la lithographie.
À la section de sculpture, se rattache la gravure en médailles et en pierres fines.
Il y a lieu de distinguer, à Paris, deux catégories d’ateliers d’architecture : les ateliers dits officiels (ou intérieurs) et les ateliers dits libres (ou extérieurs) affiliés tous deux pédagogiquement à l’ENSBA.
– Pour la première catégorie, les ateliers officiels, qui sont largement minoritaires en terme de nombres d’ateliers – en 1926, on dénombre 3 ateliers officiels et 11 ateliers libres -, le chef d’atelier (ou Patron) est nommé et est rémunéré par l’état. Ces ateliers sont dispensés de toutes charges financières afférentes à la deuxième catégorie d’atelier.
– Pour cette deuxième catégorie, les ateliers libres, souvent situés à proximité de l’ENSBA, ce sont les élèves qui opèrent le choix du chef d’atelier (ou Patron). Ceux-ci sont dûment reçus et officiellement inscrits mais doivent, malgré toutes les apparences de titre à la gratuité, payer de leurs propres deniers la location, l’entretien, l’éclairage, le chauffage et l’assurance de leur Atelier et le paiement (normalement) de leur enseignant.
Les Écoles régionales d’architecture et leurs ateliers sont quant à elles rattachées financièrement et administrativement à leurs municipalités respectives alors qu’elles sont rattachées, par contre, pédagogiquement à l’ENSBA de Paris ; les projets des concours des élèves sont envoyés à la capitale pour jugement par un jury constitué d’enseignants « parisiens ». - Le bal des Quat’Z’Arts a été créé en 1892 par Henri Guillaume alors Grand Massier des architectes, élève à l’atelier libre d’architecture Laloux. À propos du bal des Quat’Z’Arts et de son histoire, voir la rubrique 4zarts, très bien documentée, sur le site de l’association des 4’Z’Arts (4zarts.org).
- Mise à jour de l’article en octobre 2022.
- Voir le très bon article de Caloni « En chatouillant les Z’Arts », dans la rubrique Le disque du mois du site de la Grande Masse.
- Voir l’excellent article de Caloni « Petite Musique de Charrette », dans la rubrique Le disque du mois du site de la Grande Masse.
- Mise à jour de l’article en septembre 2020.
- Voir le délicieux article de Caloni « Bal aux Beaux-Arts », dans la rubrique Le disque du mois du site de la Grande Masse.
- Voir le remarquable article de Caloni « En chatouillant les Z’Arts », dans la rubrique Le disque du mois du site de la Grande Masse.
- À lire l’ouvrage écrit par Louis-René Blaire, Souvenirs Cuivrés, lulu.com éditeur, 2011. Louis-René Blaire, ancien élève de l’atelier d’architecture Leconte, est co-fondateur de la Fanfare Honoré Champion, puis membre de la Fanfare Léon Malaquais et enfin membre de la Fanfare Octave Callot. À ne pas manquer également le livre de Véronique Flanet, La belle histoire des fanfares des Beaux-Arts, de 1948 à 1968, Éd. L’Harmattan, 2015.
- Mise à jour de l’article en septembre 2020.
- Cet article a été écrit en 2013. Les données ont évoluées depuis.
- Cet article a été écrit en 2013. Les données ont évoluées depuis.