Le Pompier (1/3), origine
de bruant au quai malaquais
1872
Notes et références
- Thèse intitulée « Le Bal des Quat’Z’Arts (1892-1966). Quand la célébration de l’esprit d’atelier devient œuvre d’art », Paris, PSL/EPHE, 2021, extrait cité aux pages 234-239.
- Jean-Paul Alaux, Jeanne Leleu, Les Pompiers, Chanson de l’École des beaux-arts, tirée d’un vieil air de l’Anjou, texte de Jean-Paul Alaux, musique harmonisée par Jeanne Leleu, Paris, édité par Jean-Paul Alaux, 1926, 4 p.
- Jean-Paul Alaux, Souvenirs sur les origines de la chanson des pompiers, de la ballade du Rougevin et du bal des Quat’Z’Arts, Paris, édité par Jean-Paul Alaux, 1926, 16 p.
- Cette référence faite à « un vieil air de l’Anjou » peut trouver sa signification en analysant quelques données biographiques sur les élèves ayant introduit ce chant : Édouard Defays, élève de l’atelier André, était originaire d’Angers. On peut facilement imaginer que dans le souvenir commun, le chant d’un élève angevin soit devenu par un raccourci déformant « un vieil air d’Anjou ». Cette origine régionale ferait donc plutôt partie du « mythe fondateur » de la chanson.
- Aristide Bruant avait vingt ans lorsqu’il écrivit cette chanson. C’est donc une des premières de son répertoire. Il signait d’ailleurs encore de son véritable patronyme : Bruand. Ce ne fut que plus tard qu’il changea le « d » en un « t ». Ce recueil est celui de ses toutes premières chansons. Il y précise les dates et lieux d’écriture. Celles-ci vont de 1871 à 1872. C’est ainsi qu’on peut affirmer que Le Casque du Pompier a été écrite à Courtenay en 1871.
- Paul Lefebvre, Les Beaux-Arts, polka-marche pour piano, Paris, L’Auteur éditeur, 1892, BNF, département de la musique : VM12 C-4947 ; Paul Lefebvre, Les Beaux-Arts, polka-marche, sur la célèbre chanson d’Aristide Bruant Le Casque du Pompier, Paris, O. Bornemann, 1910, BNF, département de la musique FOL-VM12-1345.2
- LAMPAS, « Au Quartier latin », Au Quartier latin : organe de la cavalcade des étudiants, Paris, 1894, 2e année, no 1, 24 p., p. 4
- « pomper » signifie « boire » en argot
- Jacques Thuillier, Peut-on parler d’une peinture « pompier » ? [Conférence d’intérêt général, 27 mars 1980], Paris, presses universitaires de France, 1984, 67 p., (coll. : essais et conférences, Collège de France), p. 18.
- Louis Rousselet, Nos grandes écoles militaires et civiles, Paris, Hachette et Cie, 1892, 548 p., p. 182.
- André Caplet (1878- 1925), Marche triomphale et pompière, dédiée aux membres de l’Institut, centenaire de la Villa Médicis, musique manuscrite, 1903, BNF, département de la musique, MS-19755